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Alors que je me lançais dans mon aventure à la découverte du Maroc, riche d'histoire et de traditions, l'art du tissage était une tradition qui se démarquait, un artisanat ancré dans la vie et la culture du pays. Son influence remontait loin dans le passé.
Pour découvrir l'esprit du tissage marocain chez vous, explorez notre collection de tapis marocains , chaque pièce reflétant l'art des traditions berbères et un symbolisme ancestral. Des motifs géométriques ancrés dans les croyances animistes aux textures façonnées par des siècles d'échanges culturels, ces textiles artisanaux sont plus qu'un simple objet de décoration : ce sont des récits. Chez Tuyya, chaque fil raconte une histoire, vous connectant à l'héritage intemporel du tissage marocain.
Au Maroc, le tissage a débuté avec un objectif simple et pratique. Les premières communautés berbères filaient des textiles destinés à un usage quotidien. Cependant, ce tissu est rapidement devenu bien plus qu'un simple objet utilitaire : il a acquis une résonance spirituelle et magique. On lui attribuait des propriétés protectrices, permettant de conjurer le mal. Au fil des siècles, son importance s'est accrue et il est devenu un symbole social, une marque d'identité.
Une riche tapisserie de traditions Aujourd’hui, même si les techniques modernes progressent, j’ai été émerveillé par les superbes créations artisanales que j’ai rencontrées, tant urbaines que rurales, parmi les plus remarquables du continent africain.
Les Berbères et le tissage : une relation ancienne. J’ai appris que les Berbères entretenaient une relation de longue date avec le tissage. Leur découverte de cet art a commencé en 1 500 av. J.-C., lors de leur migration vers l’Afrique. Déjà à cette époque, ils connaissaient les techniques de tissage primitives, qu’ils utilisaient à des fins pratiques et religieuses.
Une évolution dans l'artisanat. Les Phéniciens, arrivés au XIIe siècle avant J.-C., furent les premiers à apporter des progrès à cet artisanat. C'est auprès d'eux que les femmes berbères apprirent l'art de la teinture, une technique de tissage plus avancée, ajoutant ainsi de nouveaux symboles artistiques à leur répertoire animiste.
Textiles et commerce L'invasion islamique du VIIe siècle a conduit les commerçants nord-africains à s'engager auprès des capitales lointaines du Moyen-Orient. J'ai découvert que la ville de Sijilmassa était alors une plaque tournante du commerce transsaharien. Cette période a vu l'émergence de nouveaux matériaux et motifs ; les textiles sont devenus partie intégrante de l'économie marocaine.
Les Berbères ont commencé à commercer avec les Portugais au XVe siècle, à peu près à la même époque où la broderie a fait son apparition dans les villes. Elle a probablement été introduite par des réfugiés d'origine juive, arabe ou berbère d'Andalousie.
Un héritage durable Malgré les changements dans la production textile, le savoir-faire de ces artisans, ainsi que l’esthétique et le symbolisme intrinsèques aux Berbères, restent profondément vivants.
Une rencontre personnelle. Dans certaines villes du Maroc, j'ai souvent croisé des hommes portant un turban blanc (razza), dont la longueur était le double de la taille du porteur et la largeur, de l'envergure de ses bras. Cette coutume ancestrale repose sur le principe que chaque musulman doit être enterré dignement. Sachant que la mort survenait souvent loin de chez lui, à une époque où parcourir 100 km nécessitait une semaine de voyage, il était tout à fait logique de porter son linceul !