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Le thé, avec son étreinte chaleureuse et réconfortante, est bien la boisson universelle, née de la rencontre de deux mondes : l'Orient et l'Occident. Cette boisson vieille de cinq mille ans, à la fois saine et rafraîchissante, est la boisson la plus consommée après l'eau, avec plus de trois milliards d'amateurs de thé dans le monde.
Vert, semi-fermenté, noir, fumé, mentholé ou infusé de fleurs, glacé, en sachet, sucré ou encore enrichi en beurre, le thé se boit d'innombrables façons à travers le monde. Du thé chinois Gongfu au thé anglais Five O'clock, du chanoyu japonais au samovar russe en passant par le thé à la menthe du Maghreb, les humains de tous les continents ont développé des rituels essentiels de consommation de thé.
Au Maroc, le thé est bien plus qu'une simple boisson chaude, c'est tout un mode de vie. Même au milieu des changements et des défis de la vie, la chaleur de l'hospitalité perdure : même l'individu le plus humble vivant dans les montagnes offrira toujours un verre de thé à la menthe. La simplicité des gestes, la cordialité de l'accueil et la joie spontanée malgré les épreuves quotidiennes contribuent au charme envoûtant du peuple marocain. Leurs paroles et leurs actions sont guidées par un sens de l'honneur et un profond sentiment religieux.
L'art du thé au Maroc témoigne de cet esprit. Il ne s'agit pas seulement de brasser une boisson, il s'agit de préserver une tradition culturelle, symbole d'unité et d'hospitalité. Une tasse de thé à la menthe marocaine offre non seulement un rafraîchissement, mais un avant-goût de l'héritage et de la chaleur marocains. Cette tradition marocaine du thé est magnifiquement capturée dans le livre de Noufissa Kesser-Raji, "L'art du thé au Maroc", publié en octobre 2003.
Essentiellement, le thé est une langue intemporelle d'accueil et de connexion qui transcende les frontières et les cultures, et cela n'est nulle part plus évident que dans l'hospitalité chaleureuse du Maroc.